Si Michel-Ange avait vécu aujourd'hui,
n'aurait-il pas fait de la BD ?
Progression semestrielle prévisionnelle
Textes théoriques sur la BD de reportage
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Oeuvres étudiées
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Thèmes et propos abordés
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Exercices, travaux pratiques,
Réalisation graphique…
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1
Un phénomène récent.
Un mauvais genre consacré
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Le Sacre de la Bd-reportage (Gallimard, revue Débat).
La « BD de non fiction » par Benoît Mouchart (2000-2017 la mutation de
la bande-dessinée), par David Vandermeulen… (la transmisssion du savoir)
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Précurseur
1
Le Photographe
de Emmanuel Guibert
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Le 9ème
art , un mauvais genre consacré.
Une
écriture spécifique…
Roman
graphique, BD de reportage, Bd documentaire.
|
Une
vignette (ou case) et pour illustrer une micro-bio
Le matériel
minimal.
L’économie
de moyen.
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2
Les continuateurs du photographe.
Un Tintin non fictif |
Comparaison du 9ème art avec les autres médiums (Théâtre, cinéma, photo) Blog : les "coinceurs de bulles". |
Henri Cartier-Bresson, Allemagne, 1945 de Morvan et Savoia
&
Clichés de Bosnie de Ducoudray et Ravard
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Le nouvel héroïsme. La concurrence photo-journalisme et dessin |
Une
vignette d’après photo
|
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3
Le manifeste de la BD de reportage. L'appel de Joe Sacco. |
Textes d'introduction de Joe Sacco aux albums Palestine et Reportages
"Manifeste, quelqu'un ?" |
Palestine
Reportages de Joe Sacco |
Le
précurseur, l’aventure, le terrain, l’engagement.
Documentaire
ou reportage… graphique ?
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Usage de la couleur (le coloriste)
La vignette et le croquis d’après nature. |
|
4
D'un manifeste l'autre. Du petit XXème à la revue XXI. De nouveaux médias pour un un nouveau journalisme |
Le "Manifeste de XXI" et l'Avant-propos de Reportages : le point de vue de Saint-Exupéry
Les principes du journalisme graphique. |
Reportages, les auteurs de XXI
Hippolyte et Saint-Exupéry, La Fantaisie des dieux. |
Les continuateurs
de Joe Sacco, Guibert et Stassen.
Stassen, l'anti-Tintin
Hippolyte, un Tintin, produit par XXI |
La bande
ou le strip.
Rapport-texte et image
Les bulles et les commentaires. |
|
5 la conquête de légitimité en toute humilité
|
Lisa
Aucquier
« Comment
la BD média hautement subjectif gagne-t-elle sa légitimité dans le monde
documentaire ? »
|
Guy de Lisle
Pyongyang
Chroniques de Jerusalem |
La
subjectivité, la mise en scène de soi, la mise en abyme, le métalangage
critique…
|
Une planche
en 3 bandes
La
composition.
Intégrer une photo à la manière de Guibert et Hyppolite |
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6
Des échos de Davodeau à Taipei. |
l'Avant-propos de Rural L’universel et le particulier
La
préface de Yvan West Laurence, rédacteur en chef d’Animeland
|
Rural les Ignorants Le Chien qui louche Mes années 80 (80年代事件蒲) de Sean Chuang (小莊) |
Préparation à l'entretien avec Chen Mei, traductrice de Davodeau à Taiwan Angoulème
Les
mooks et le marché éditorial
|
Une
planche en 3 bandes : 1°jet/ 2° jet.
Gommer-
recommencer.
|
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7 Première rencontre : Cheng Chen-Mei
|
Une interview
|
||||
8 Le paysage et l'environnement
L'écologie d'après nature. |
La série
d’été du Monde sur la « BD entre en politique »
1
– La BD entre en politique : les bulles explorent leur temps
2 – La BD entre en politique : l’histoire de France dépoussiérée |
Un printemps à Tchernobyl d’Emmanuel Lepage.
Saison brune de Squarzoni
Rural de Davodeau
|
Réflexion sur l’actualité : l’écologie d'après nature |
Le portrait. Vs la caricature.
"ne pas faire rire" Lepage.
L’écriture à quatre mains.
|
|
9 l’analyse politique
vulgarisée
|
La série
d’été du Monde sur la « BD entre en politique »
3
– La BD entre en politique : les intellectuels consacrent (enfin) le 9e
art
4 – La BD entre en politique : bédéastes à bâbord
5
– De Matignon à Marine Le Pen, la BD
entre en politique
|
Quai d’orsay de Blain et Lanzac
Le Château de Mathieu Sapin
|
Réflexion
politique : au plus près des
hommes politiques
Le nouveau couple reporter-dessinateur |
Le
concept et la narration.
Le
story-board
Et
Le
scénario
|
|
10 le travail de
reconstitution
La représentation graphique de la guerre et de la violence extrême |
Lucie Servin, "La mémoire de la Shoah et sa représentation en BD", Le sacre de la bande dessinée, in Le Débat, n° 195, Paris, Gallimard, mai-août 2017, p. 188-198.
Didier
Pasamonik & Joël Kotek, Shoah et
Bande dessinée, Denoël Graphic & le Mémorial de la Shoah
|
Maus de Art Spiegelman
Déogratias de Stassen
(Stassen)
La
terreur blanche taïwanaise
(Lin
Li-Chin)
Le joug japonais
Sadeeq Bale
|
L’histoire .
la guerre en particulier
La BD et
le trauma
La
représentation impossible
Représentée
|
Projet
de
Caractères
animés
|
|
11 Le style traditionnel,
créatif, naïf, réaliste, etc.
un travail d’équipe au
sein d’une rédaction
|
L’universel
et le particulier.
Ann Miller "Citizenship and City Spaces" in Bande dessinée as reportage. in History and Politics in French-Language Comics and Graphic Novels, edited by Mark McKinney |
Le printemps des Arabes de Jean-Pierre Filiu et Cyrille
Pomes
L’Arabe
du futur de Riad Sattouf
|
Histoire
individuel et grande Histoire.
|
Le style
graphique, la ligne claire etc.
|
|
12 Deuxième rencontre :
Taiwan à Angoulème
Le sacre de la bande dessinée, in Le Débat, n° 195, Paris, Gallimard, mai-août 2017
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Une interview
|
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13 le dessin et les nouvelles technologies
|
Article
du Monde : « La BD, une idée fixe pour le cinéma ».
|
Persépolis de Marjane Satrapi
Ainsi se tut Zarathoustra de Nicolas Wild
|
Un genre
hybride…
Roman
graphique : du papier à l’écran…
Deux BD
sur l’Iran.
|
Et les
nouvelles technologies (tablettes, logiciel, etc)
Invité :
Xavier
Mehl, journaliste et dessinateur.
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14 la BD et le cinéma
|
La Bande dessinée et l’animation.
Marjane Satrapi. Persépolis.
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15 La BD reportage au Japon
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Jean-Marie
Bouissou « Le manga en douze questions »
|
Gen
d’Hiroshima
Les 3
Adolfs
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L’influence
du manga
|
Planches-
patron pour manga.
|
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16 La BD reportage à Taiwan
Le ton du reportage (sérieux, comique, etc.)
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Le récit de voyage et la BD.
|
Golo, Made in Taiwan, I & II.
|
La
caricature. le comique des comix…
|
Travail
du portrait.
Travail de
l’expression et du mouvement.
|
|
17 La BD reportage à Taiwan
|
Les mooks, renouveau du journalisme, L'Harmattan, 2017
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« petit-fils
d’Algérie » de Joël Alessandra et
les
carnets de Delacroix
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Le récit de voyage et la BD.
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17 Troisième rencontre
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18 Bilan & synthèse
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Évaluation
finale
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Perspective
de stages
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Publication
sur Asialyst ? Soit une petite
BD de reportage Soit une série d’interview de dessinateur taïwanais +
quelques strip pour illustrer
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Littérature appliquée au journalisme : La BD de reportage et le
documentaire graphique (1er semestre)
Cours n°1 Un phénomène récent. Un mauvais genre
consacré. Artification de la BD
Principe du cours de littérature appliquée au journalisme :
théorie (cours, textes de réflexion, méthodologie, évaluation) & pratique
(stage, interviews, création).
- Il s’inscrit dans le cadre d’une progression sur la littérature appliquée au journalisme (sémiologie &
médiologie, journalisme littéraire et grands écrivains reporters)
- Les stages supposent des collaborations avec des journaux (BFT, Asyalist
par exemple)
Cours n°1
Un numéro
de la revue Débat a été consacré
récemment à l’événement de la Bande-dessinée, appelé aussi 9ème art.
Pendant
longtemps la BD a été considérée comme un genre mineur, vulgaire, un « mauvais genre ». L’émission de France-culture intitulée « mauvais genre » qui
s’intéresse à tous les genres populaires y a consacré par exemple quelques
émission. En voici une : https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres/bdpolar
Pour
quelles raisons la BD est-elle restée longtemps ostracisée ?
C’était un
genre réservé surtout aux enfants et aux adolescents… (spectre qui va des albums pour
enfants à la BD de SF) Il existait une « Bd pour
adultes » mais celle-ci ne concernait presqu’exclusivement que la BD érotique…
Le genre touche ici au tabou de la sexualité…
Ce qui
veut dire que la BD était considérée comme un genre non sérieux,
loin des palmes académiques des genres nobles de la
représentation (peinture, sculpture, cinéma, etc.) qui ont longtemps
eux-mêmes été soumis à une hiérarchie comme celle des Beaux-arts.
Sous l’ancien régime les sujets mythologiques, historiques, portraits,
considérés comme supérieurs aux genres tels que les « scènes de
genre » qui représentaient des scènes de la vie quotidienne (cf. Chardin).
À l’époque moderne, les hiérarchies ont été bouleversées, l’avènement de
l’abstraction a projeté les représentations figuratives, analogiques du réel en
bas de l’échelle des arts graphiques. Dans ce contexte, savoir dessiner d’après
nature, un motif quelconque était et reste encore méprisé.
La
« bande-dessinée de reportage » prend à revers ces deux systèmes de
valeurs car 1 – on pourrait la considérer comme un héritière de la scène de
genre (propre à l’ancien régime) 2 – aussi créative et destructurée soit-elle,
elle repose sur un effort de représentation analogique qui exclut
l’abstraction.
Aujourd'hui, la BD répond à sa propre axiologie esthétique. Comme signe de son avénement , elle figure parmi les beaux-arts au 9° rang d'où le "9° art" (cf. supra)
Aujourd'hui, la BD répond à sa propre axiologie esthétique. Comme signe de son avénement , elle figure parmi les beaux-arts au 9° rang d'où le "9° art" (cf. supra)
Cette
revanche de la BD, cette recherche de reconnaissance et cette réflexion autour
de sa place dans la hiérarchie des genres artistiques a été récemment incarné par un
album Le Chien qui Louche de Davodeau,
traduit à Taiwan.
N'est-ce pas plus un désir qu'une réalité ? Certes Tintin a un musée en Belgique. Mais aucune planche ne figure vraiment aux côtés d'artistes contemporains.
N'est-ce pas plus un désir qu'une réalité ? Certes Tintin a un musée en Belgique. Mais aucune planche ne figure vraiment aux côtés d'artistes contemporains.
Malgré tout, depuis
quelques années (décennies même ?), la BD acquiert des lettres de noblesse
et dans ce grand mouvement de reconnaissance… on peut dégager en particulier
deux tendances, le roman graphique d’un côté, et la BD de reportage de l’autre,
lesquels sont parfois confondus.
Nous
allons consacrer ce cours à la deuxième partie. La BD de reportage, distinguée aussi
parfois du « documentaire graphique », nous verrons ce qui justifie
ces deux appellations.
I – Un texte critique : un mauvais genre
consacré.
« Le
Sacre de la Bd-reportage » (Gallimard, revue Débat). La « BD de
non-fiction » par Benoît Mouchart
(2000-2017 la mutation de la bande-dessinée), par David Vandermeulen… (la
transmisssion du savoir)
a – Un article du Monde lui est consacré : « La BD entre en politique : les
intellectuels consacrent (enfin) le 9e art ».
La
revue « Le Débat » consacre un numéro spécial à la bande dessinée et
tente, à travers de nombreuses analyses, de saisir un tel succès.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/festival/article/2017/07/27/la-bd-entre-en-politique-les-intellectuels-consacrent-enfin-le-9e-art_5165712_4415198.html#hLA1Q8Wu6mW5CRzI.99
Retenons quelques
moments forts de l’analyse :
b – Revue Débat : La « BD de non fiction »
« 2000-2017 :
les mutations de la bande dessinée » par
Benoît Mouchart (2000-2017 la mutation de la bande-dessinée)
Retenons
quelques moments forts de l’analyse :
p 78
: parmi les raisons que cite l’auteur
du succès de la BD : il y a « l’émergence de la
non-fiction ».
L’influence
de l’anglais est ici à noter. De même que l’appellation roman graphique pour désigner des bandes dessinées de long format
vient de graphic novel.
p 78
: une universalité inquiétante :
« Ces mutations soulèvent autant d’enthousiasme quel suscitent d’inquiétude. Parce
qu’elle s’appuie sur la lisibilité universelle des images – identiques pour
toutes les communautés humaines –, insensibles aux frontières physiques comme
aux barrières linguistiques, la bande dessinée s’est imposée en un peu plus
d’un siècle d’existence comme l’une des expressions artistiques les plus
riches, les plus innovantes et les plus globales qui soient ».
Il faudra s’interroger plus longuement et plus
précisément sur cette question apparemment évidente de l’universalité de
l’image. Toute image est-elle vraiment compréhensible par tous ? Toute BD
de reportage est-elle traductible dans toutes les langues ?
p.
79 : essor du 9ème
art : « en 2016, le secteur représente 14 % du chiffre total de
l’édition ».
p.
80 : une spécificité
française : « On compterait en France près de 1597 auteurs – une
situation unique au monde qu’il convient de protéger. »
Au fait quelles sont les 8 autres arts ?
D’où vient cette hiérarchie ?
p.
80 : de nouveaux formats :
« Dans les années 2000, le monopole du standard traditionnel de l’album
cartonné de 48 pages en couleurs a faibli au profit d’autres formats, plus
souples, moins chers et souvent imprimés en noir et blanc ».
p.
81 : aberration
commerciale ? : « C’est le temps d’une utopie : donner
à la bande dessinée le format d’un roman pour lui permettre de rejoindre les
librairies généralistes et d’atteindre ainsi un public adulte ».
p.
82-3 : la marge reconnue et la
« nouvelle BD » : « Les portes des éditeurs traditionnels se
sont peu à peu ouvertes à de nombreux artistes issus des structures
alternatives ».
Le fait que la BD viennent d’une culture « underground »
ou alternative a des implication esthétique et philosophique qui ne sont pas
anodines et qui peuvent provoquer des résistances.
p.
83 : féminisme graphique :
« Fait réjouissant contemporain de l’ascension du roman graphique, la
bande dessinée suscite davantage l’intérêt des lectrices et des créatrices. »
p.
84 : sujets inspirés du réel :
« La bande dessinée est par ailleurs de plus en plus propice aux
témoignages et au reportage, à travers des œuvres qui déchiffrent le monde,
pour tenter de le comprendre dans ses différences et ses diversités. (…) Le
documentaire est même devenu un genre de bande dessinée au même titre que le
polar, la SF ou l’heroic fantasy : il figure depuis 2016, sous l’intitulé « non
fiction », parmi les segments du marché identifiés par le cabinet d’études
gfk ».
p.
85 : les mangas en France, un cas à
part : « Véritable signe de distinction générationnelle, les
mangas représentent pour la jeunesse des années 2000 un phénomène de pop
culture mondiale, tout comme le rock avait pu l’être dans les années 1960 et
1970 ».
Évidemment, c’est un lieu de rencontre avec
Taiwan.
p.
87 : un média hybride :
« Au moment où la civilisation de l’imprimé se voit bousculer par celle de
l’écran, la bande dessinée marque à la fois un trait d’union entre l’image et
l’écrit, mais aussi entre les traditions anciennes, actuelles et futures ».
Je minimiserais un peu la fonction du numérique
dans la mesure ou une revue comme la revue dessinée, conçue au départ pour le
web est finalement parvenu à percer grâce au papier.
p.
88 : médium du futur :
« Nous sommes entrés dans l’antichambre de formes en devenir, dont nul ne
peut encore deviner l’évolution. »
II – un précurseur de la BD de reportage : le Photographe d’Emmanuel Guibert.
Parmi les
œuvres précurseurs de BD de reportage (ou de BD documentaire, le Photographe, de Guibert, Lefèvre et
Lemercier, publié en 3 volume (2003-2004-2006), est sans doute la plus
emblématique de l’effort d’écriture spécifique du genre.
Que le « photographe » apparaisse comme le héros de l’histoire
(non-fiction) racontée ici, n’est pas anodin. Nous comparerons la semaine
prochaine ce volume avec quelques continuateurs. Notamment :
1 – Cartier Bresson, Allemagne
1945 de Morvan et Savoia.
2 – Clichés de Bosnie de Aurélien Ducoudray et François Ravard.
2 – Clichés de Bosnie de Aurélien Ducoudray et François Ravard.
Les
deux albums mettent dans les deux cas en scène quoique de manière radicalement
différente un photographe-reporter.
On pourrait se demander à la lecture de ses volumes, si une BD de reportage n'est peut-être pas tout simplement une BD dont le personnage est un reporter. Le héros est un reporter. Il faudra analyser d’un peu près en quoi consiste ce nouvel héroïsme.
Question
1 : En quoi consiste ce nouvel héroïsme ?
Ça paraît logique. La posture subjectiviste des BD de reportage qui
consiste à mettre l’accent sur la subjectivité (le regard, le point de vue,
l’angle) du reporter au détriment de l’objectivité à l’égard des faits,
exigence difficilement négociable du journalisme.
Mais
1 – ce n’est pas tout à fait le cas, sinon Tintin en serait une BD de
reportage. Il faut au moins ajouter la « non fiction ».
2 – que le reporter soit un photographe est également révélateur.
Ce fait nous oblige a posé une seconde question :
Question 2 : pourquoi
et comment le dessin parvient-il à concurrencer la photo sur son propre
terrain, le reportage (ou le documentaire) ?
Observons quelques planches pour répondre
à ces questions.
- les
planches 10 et 11
- les
planches 16 et 17
- les planches 120-121
- les planches 122-123
- les planches 122-123
III – un exercice d’écriture graphique :
Matériel :
un papier (un carnet à dessin), un crayon.
1 – se
représenter dans une vignette (ou
une case), c’est à dire une image dessinée délimitée par un cadre et écrire une
mini bio.
Le
croquis-reporter, l’auteur de BD-reporter, comme on vient de le voir, se met
fréquemment en scène et il est amené également à signer un petite biographie
Un exemple
avec 24 h 01 et la revue XXI.
http://www.revue21.fr/illustrateurs/
http://www.24h01.be/category/contributeurs/illustrateurs/
2 – remarques : contrairement à la
photographie et à d’autres médiums, la BD peut fonctionner avec très peu de
moyens. Cette économie de moyen est ptécieuse pour définir le genre (même si
l’arrivée des tablettes pour dessiner et l’usage de logiciel comme Photoshop ou
Illustrator, suppose des outils informatiques élaborés).
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