mercredi 6 janvier 2016

Cours n° 15 : l'obsession de la stéréotypie et le troisième degré

"La manie du "second degré" ne suffit pas toujours à protéger l'intellectuel de la banalité",  Ruth AMOSSY, Les Idées reçuessémiologie du stéréotype, Paris, Nathan, 1991, p. 91

Arnaud Lechat  interviewé par Angélique (金 煜婕)



1 ) Portrait de Samba Diop à traiter d'urgence
2 ) Boucler le doublage du documentaire pour finir le montage... 
3 ) poursuivons notre réflexion sur "les idées reçues" en lisant un extrait de 

Ruth AMOSSY, Les Idées reçues, sémiologie du stéréotype, Paris, Nathan, 1991.

"Le stéréotype, c'est le prêt à porter de l'esprit"

La critique de la "conscience du stéréotype". Ruth Amossy relève un trait du monde du monde contemporain : l'obsession du stéréotype.

Nous nous intéresserons particulièrement au chapitre consacré à Roland Barthes : Chapitre 3 "le vertige stéréotypique. Roland Barthes et la photo de famille"

La critique du stéréotype rejoint celle du cliché (dans les deux sens du terme).

Critique d'une posture intellectuelle, qui lassé de la recherche du "second degré", cherche dans un "troisième degré", un échappatoire. A quoi correspondent ces "degrés" ?

De ce point de vue Ruth Amossy aurait pu figurer sur la liste des contradicteurs de Barthes que j'avais passés en revue lors d'une conférence en octobre dernier : "Barthes par ses contradicteurs".

De fil en aiguille, c'est tout l'oeuvre du penseur qu'elle relit/relie à la lumière de ce concept.




















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